Krysaor est un groupe de heavy metal fondé par Arnaud Carnielli (batterie) et composé de Christophe Laurent (guitares), Varenfel (claviers) ainsi que de Gus Monsanto (chant, ex-Adagio, ex-Revolution Renaissance avec Timo Tolkki de Stratovarius) et Jules Brosset (basse). Le groupe vient de sortir son album Foreword via M&O Music. Rencontre avec Arnaud Carnielli.
Bonjour Arnaud, ton album Foreword est sorti le 5 mai dernier. Comment te sens-tu ? Quels sont les retours que tu as eus, que ce soient chez les fans ou les médias ?
Bonjour David, tout va bien et merci pour cette sollicitation d’interview. L’album est sorti, comme tu dis, le 5 mai. Les réactions sont très positives, à la fois du côté des fans, mais aussi de la presse. D’ailleurs, il me semble qu’il a une moyenne générale de 8/10 selon les notes reçues par les différents médias. C’est pas mal ! On est content.
Sur les réseaux sociaux, on t’a vu poser devant ton CD placé en rayon entre ceux des plus grands groupes de métal, dans une enseigne de distribution. C’est une fierté ?
Oui ! Clairement, je ne pouvais pas manquer ça. Il y avait une distribution physique qui était prévue, mais je ne savais pas à quel endroit. C’est un ami qui m’a dit l’avoir vu en rayon à Châtelet. Je m’y suis donc rendu le soir même, et… En fait, ça fait bizarre ! Je suis allé dans cette enseigne pendant des années acheter des CD. Quand tu arrives et que tu vois, dans le rayon, Iron Maiden, Metallica, Kiss, Kamelot, Ghost, et Krysaor à côté, waouh ! C’est comme un bug en fait. J’ai eu du mal à réaliser. Je joue depuis que je suis petit, on répétait dans la cave de mes parents. Ce n’était que du loisir, mais on en rêvait. Cela semblait intouchable. Finalement, le fait de le voir commercialisé et placé à côté de ces très grands noms, c’est comme un rêve devenu réalité. Une fierté.
Cet opus devait sortir le 3 mars dernier. Quelle est la raison de ce léger retard ?
On a rencontré un problème avec le pressage des CD. Une raison cocasse, le fabricant n’a jamais reçu le dernier mail qui lui a été envoyé. Cela a engendré de deux à trois semaines de retard. La sortie aurait pu tout de même avoir lieu le 3 mars. Mais cela nous semblait précipité et nous craignions d’être confrontés à une autre déconvenue. Il faut savoir que certains exemplaires physiques étaient destinés aux États-Unis. D’autres en Angleterre et au Bénélux. Il suffisait qu’on subisse également un retard de livraison et cela aurait été problématique. Il était donc préférable de décaler la sortie, histoire de la vivre de manière plus sereine. Avec Alexandre Saba de M&O Music, nous nous sommes donc entendus pour décaler la sortie le 5 mai par sécurité.
Vous avez commencé à enregistrer l’été dernier, après le Off du Helfest by Leclerc Clisson. L’arrivée de Gus Monsanto (ex-Adagio, ex-Revolution Renaissance avec Timo Tolkki de Stratovarius) au chant a été un réel plus au sein de votre groupe ?
C’était extrêmement positif d’avoir quelqu’un de renom avec nous. Je l’avais connu, à l’époque, lorsqu’il jouait pour Adagio et qu’il se produisait en ouverture de Kamelot. C’est un professionnel qui possède une expérience et une réelle maîtrise du sujet. Tu apprends quand tu es à ses côtés. Il transmet plein de choses. Ce qui permet d’atteindre un stade supérieur, un apport sur l’expérience.
Si je comprends bien, c’est toi qui l’avais repéré ? Comment s’est passée votre rencontre ?
C’était en 2007, lors de la tournée ‘Ghost Opera’ de Kamelot. Je l’avais abordé et on s’était parlé. Je l’ai revu au Brésil en 2013, lors d’un concert d’Angra à Rio de Janeiro. A l’époque, j’aidais un ami qui s’occupait de la page Angra France (fan club d’Angra en France). Il était invité sur scène pour chanter ‘Carry On’ avec eux. À la fin du show, j’avais pu approcher le groupe et je l’ai reconnu. Je lui ai rappelé que j’avais eu l’occasion de le voir sur scène quelques années plus tôt. Quand il a su que j’étais français, il s’est mis à me parler dans ma langue. On est même allé manger ensemble. On a parlé de musique et on s’est rendu compte qu’on avait les mêmes influences. Et des envies communes sur un projet musical. On est resté en contact tout ce temps. Bien plus tard, lorsqu’il a fallu changer de chanteur, ce fut le premier nom auquel j’ai pensé. Ça paraissait le bon moment.
Dans la mythologie grecque, Chrysaor est le fils de Poséidon et de Méduse et le frère de Pégase. Vous avez donné le nom de Krysaor à votre groupe en référence à cela ?
Tout à fait ! Il faut savoir que j’ai toujours beaucoup aimé l’histoire quand j’étais à l’école. Plus spécifiquement les temps anciens, le Moyen Âge, la Grèce Antique, Rome. J’étais fasciné par les colonnes et les temples grecs. Chrysaor est un nom que j’avais entendu un jour. Il sonnait bien à mon oreille. Je m’y suis intéressé et me suis documenté. J’ai vu qu’il s’agissait de « L’Homme à l’Epée d’Or ». Ça m’est toujours resté, jusqu’à la création du groupe. J’imaginais même toute une imagerie derrière, autour de la mythologie. De l’eau, comme j’aime bien les océans. Cependant, on l’a écrit avec un « K » pour qu’il soit moins compliqué à lire à prononcer chez les gens. On est donc devenu Krysaor.
Je trouve que la pochette est bien choisie. Peux-tu nous en parler ? Qui l’a créée ? J’ai vu sur les mugs que vous proposez dans votre boutique que les symboles représentent l’Air, la Terre, L’Eau, le Feu, et l’Esprit. Pourquoi les avoir choisis ? Y a-t-il d’autres significations ?
La pochette a été créée par notre très grand ami Stéphane Baudino, graphiste chez Stolasprod. Il bosse avec nous depuis de nombreuses années. L’idée était de reprendre le trident, en rapport avec Poséidon. L’espace, pour ‘Celestual Sanctuary’. Et on voulait scénariser le groupe, son histoire. Capter et garder l’attention du public. Avec Stéphane, on a développé tout un concept autour de la religion japonaise du Godai où on trouve ces fameux 5 éléments. Avec des couleurs spécifiques et une attribution particulière. On s’est dit qu’on allait jouer avec ça et les attribuer à chacun de nous. Et pouvoir, au gré des paroles et des histoires, créer des choses autour de ça pour scénariser la carrière du groupe.
Et toi, tu es lequel de ces 5 éléments ?
L’esprit ! Celui qui est nécessaire à la survie des autres. Celui qui anime les éléments entre eux.
Vous vous définissez comme « Légion Céleste », et certains titres de l’album font référence à cet univers (Celestial Sanctuary, Abyss Of Oblivion, Emperor Of The Seas, etc…1). Est-ce un fil directeur qui vous a animé pour la création de Foreword ?
Oui et non. L’idée de la Légion Céleste était effectivement en rapport avec ‘Celestial Sanctuary’. On voulait un nom pour nos suiveurs, pour nos fans, pour les gens qui nous apprécient. Quelque chose qui fédère. Avec ‘Celestial Sanctuary’, comme on avait un peu ce côté sacré, on s’est dit : « Tiens, pourquoi pas Celestial Legion ».
En ce qui concerne le fil directeur de Foreword, on a des titres comme ‘Emperor Of The Seas’ qui est en rapport avec le nom du groupe et le personnage de Krysaor. ‘By Your Side’ est la suite de ‘Let There Be Light’, vu que ça parle d’une bataille. On a le début et la fin. Le fil conducteur n’était pas forcément la Légion Céleste, mais plutôt une idée d’avoir des chansons qui se ressemblent un petit peu, tout en abordant des aspects différents de la musique, d’avoir des thématiques communes, et de faire quelque chose de digeste.
Ton album semble raconter l’envol d’un guerrier vers un sanctuaire où il y affronterait les 5 fameux éléments. Il y défierait la mort qui lui enlèverait son maître, et se rendrait compte qu’il a une porte à choisir parmi beaucoup d’autres. Finalement, c’est l’histoire de la vie racontée dans votre décor de Légion Céleste, non ?
Lors de l’écriture de chacune des chansons, il n’y avait aucun rapport entre elles. Même si je les avais écrites à la même période. Hormis, comme je l’évoquais tout à l’heure, ‘Let There Be Light’ et ‘By Your Side’ qui sont liées. Mais je suis ravi de voir que tu as pu l’interpréter comme ça, et qu’on puisse voir un fil conducteur de la première à la dernière, comme un récit de la vie. Je devrais peut-être le vendre comme ça ! (il rit).
D’une manière générale l’écoute de la partie musicale de ton disque fait penser à une tempête céleste qui propose des moments d’accalmie avant de revenir avec des rythmes percutants. C’était voulu ?
Tout à fait ! J’ai toujours voulu avoir quelque chose d’assez général, et qui laisse de la place à tout le monde. Explorer différentes ambiances. C’est aussi pour ça que je prends un soin particulier pour les paroles. On en a parlé tout à l’heure, il s’agissait de l’histoire. Les paroles ont un sens, ce ne sont pas simplement des mots qui se suivent. J’avais envie que le chanteur ait des choses à raconter, qui seraient intéressantes. C’est pareil pour les instruments. J’aime bien alterner des passages similaires à ceux que j’écoute, comme toutes mes influences réunies. De la double grosse caisse, des trucs un peu plus planants. Du clavier, des choses comme ça, pour jouer sur les ambiances. Et, en tant que batteur, il y a une place un peu plus prépondérante au niveau du rythme. Des changements. Des cassures aussi, sur des morceaux comme ‘By Your Side’. On a également ‘The Disciple’ qui est très saccadé. C’est peut-être cette approche plus rythmique qui fait que ça change. C’était voulu de faire du métal dans un sens global, mais je trouve que Krysaor est indescriptible. Car même si on a une place heavy métal, on touche tellement à d’autres trucs qu’on a un agrégat voulu de musique qui nous caractérise.
Dans une chronique, l’apparition du synthé est comparée à la musique que produisait le groupe Europe, en donnant un charme vintage 2.0 revisité. Est-ce flatteur ?
Oui, c’est très flatteur. Europe fait partie des groupes que j’ai beaucoup écouté quand j’étais au collège et au lycée. Ce n’était pas voulu. Mais je pense que tu es influencé par ce que tu écoutes, et ce avec quoi tu as grandi. J’ai ce goût pour les synthés, un peu comme Sonata Arctica. Je pense d’ailleurs que ça vient du même endroit. Si, en plus, c’est décrit comme 2.0 alors c’est cool parce que certaines choses n’ont pas super bien vieilli. Donc ça passe quand même bien, c’est sympa.
Quelles sont vos tendances musicales, à Christophe Laurent, Varenfel, Gus Monsanto, Jules Brosset et toi, et est-ce que vous vous en êtes inspirés pour écrire cet album ?
Christophe Laurent, ce qui nous rapproche lui et moi c’est Iron Maiden. Il est également très fan de Van Halen. Varenfel est plus dans le métal symphonique. Jules Brosset est tout nouveau donc en fait je ne peux pas trop répondre car je ne le connais que peu. Néanmoins, eu égard à nos différentes conversations, je sais qu’il écoute une grande variété d’artistes et de styles et qu’on se rejoint sur le power métal des années 2000. Quant à Gus Monsanto, on en a parlé tout à l’heure. On a, à peu près, les mêmes influences. Le heavy métal des années 80. Il aime bien aussi le glam comme Mötley Crüe ou Jon Bon Jovi. Il est aussi grand fan de Kiss. Alors, est-ce que cela a été utilisé pour la création de l’album ? Absolument pas ! (il rit). En effet, les morceaux étaient déjà écrits. Quant à moi, j’apprécie particulièrement Iron Maiden qui m’a donné envie d’apprendre la batterie. Metallica aussi. J’ai la même batterie que Lars Ulrich à la maison et on peut clairement dire qu’il m’a influencé. J’ai eu une période, fin 90-2000, un peu power métal, métal symphonique avec Rhapsody et Kamelot, ou Sonata Arctica. J’écoute même de la musique classique et de la vieille pop comme A-Ha. J’aime pas mal de choses, du moment que ça rende bien. C’est peut-être pour ça, en toute modestie, que Krysaor ne sonne pas comme un groupe de métal standard. Il comprend tout ce que j’ai écouté depuis tout petit, comme une recette de cuisine où j’aurais absolument mis tous les ingrédients.
Tu as écrit les paroles des 7 chansons. Dans ‘The Gate’2, tu cites le poète Dante Alighieri3. Est-ce un clin d’œil à tes origines italiennes ? Pourquoi avoir choisi un passage de ‘La Divine Comédie’ ?
Ce n’est pas un clin d’œil à mes origines. ‘La Divine Comédie’ est un monument de la littérature. ‘The Gate’ fait référence à la porte des enfers. Et une très belle histoire du monde des enfers a été écrite par Dante Alighieri. Je me suis souvenu d’un passage sur le franchissement de la porte que je trouvais très bien écrit. Après l’avoir traduit de l’italien vers l’anglais, je trouvais que ça rendait tellement bien que j’ai voulu le citer tel quel plutôt que le réécrire ou le reformuler.
Vous avez opté pour une sortie digitale et physique via M&O Music. Ce label indépendant de métal et rock, créé en 2009, et qui distribue ses groupes et artistes en France et à l’International vous a donné toute la confiance nécessaire pour vous lancer ?
Oui. La première preuve de confiance très importante était de vouloir nous signer. C’était un pas de plus vers la professionnalisation. Ça faisait plaisir. Alexandre Saba est très rigoureux. On a eu de longues discussions sur la manière de faire les choses. Ce qui permet de poser des jalons et un cadre très précis de ce qui est attendu. Ça permet d’avancer sereinement. C’était très bien de commencer avec Alexandre Saba et M&O Music pour apprendre le métier et prendre de la confiance. Nous lui en sommes très reconnaissants.
Combien d’exemplaires physiques ont été prévus ? Est-ce que le groupe s’est auto-financé ?
On s’est effectivement auto-financé. On a prévu un tirage de 500 exemplaires physiques pour commencer. Le fait est qu’aujourd’hui on aime bien faire les choses à l’ancienne. On aime bien les CD. C’est le côté nostalgique et puriste. Cependant, lorsqu’on regarde le contexte actuel, on se rend compte que le CD est en perte flagrante de vitesse. Les gens vont plutôt consommer la musique de manière numérique. D’où le « petit » tirage physique, pour dire qu’on l’a fait comme au bon vieux temps. Si demain on doit en produire d’autres, cela serait une bonne surprise. Mais j’en doute.
Une fois que tout a été finalisé et que vous lui avez tout transmis pour permettre la production et la promotion, dans quel état d’esprit te trouvais-tu ? Étais-tu stressé, confiant ?
J’étais très content, soulagé d’arriver au bout du projet. Ni stressé, ni confiant. Dans l’attente, en fait. Ce désir d’enfin être confronté aux professionnels et au public. Il n’y avait aucune attente particulière, mais ce désir de voir comment ça serait accueilli.
Tout à l’heure, je citais une chronique en particulier. D’autres ont également été écrites avant la sortie de votre opus. Quelle a été ta réaction ? Est-ce que tu as été encore plus impatient d’être au jour de la sortie ?
Oui, on peut dire ça. C’était déjà une première pour le groupe d’avoir l’album chroniqué et écouté par des gens que nous ne connaissions pas. Des gens totalement étrangers, et qui n’avaient pas besoin de nous faire plaisir. C’était extrêmement intéressant d’avoir le retour de personnes objectives et neutres. La teneur était positive, et on s’est dit que ça allait être sympa. On avait hâte d’être au jour de la sortie pour voir si la tendance allait se confirmer.
Sur vos réseaux, vous avez partagé des chroniques venant de France, mais également du Québec. Votre album s’exporte bien ?
Dernièrement, j’ai eu une interview avec un journaliste du Portugal. J’ai vu passer des chroniques en Belgique et aux Pays-Bas. Notre label s’est occupé en grande partie de la promo à l’étranger. Plusieurs pays européens ont été sollicités. Même d’autres, outre Atlantique. Je n’ai pas encore de chiffres sur les ventes, mais j’ai des chiffres sur les écoutes. Effectivement, c’est pas mal du tout ! Ça va des États-Unis à l’Amérique du Sud. Un gros noyau en Europe. Et ça va même jusqu’au Japon et en Inde ! Donc, oui, ça s’exporte plutôt bien. Krysaor a réussi de manière assez significative à être écouté aux quatre coins du globe.
Ça te fait quoi, à toi Français, de voir que ton groupe a produit un album qui a des retombées à l’International ?
Encore une fois, ça fait bizarre ! C’est tout nouveau. Ce n’est pas courant pour moi. C’est plein de belles choses qui sont en train d’arriver et que je suis en train de vivre. Nous sommes quand même écoutés au Japon, à Tokyo et Osaka alors que nous n’y avons jamais mis les pieds. C’est excellent ! C’est cool. Ça me fait plaisir. C’est assez impressionnant de voir que cette musique qui vient de France, et plus particulièrement de région parisienne, a pu être écoutée par des personnes qu’on ne connait absolument pas au Japon, au Mexique, en Argentine, en Inde, au Vietnam…
Aurons-nous la chance de vous voir jouer les 7 titres en concert ? Quelle est votre actualité à court et moyen terme ?
C’est une excellente question ! À court terme, une journée de promo est prochainement prévue pour la sortie de Foreword. Ce sera le 5 juin. Une nouvelle vidéo va également sortir en ligne. Mais je pense que ce sera surtout l’attente des retours officiels de la presse et des fans qui définiront la stratégie de notre actualité future. Nous réunir pour un concert est difficile. Gus Monsanto vit au Brésil. Et trois musiciens sont professionnels. Ils ont tous de multiples projets. Cela représente d’énormes contraintes logistiques par rapport aux disponibilités de chacun de pouvoir nous réunir ensemble à la même date. C’est donc compliqué, à court terme, de pouvoir jouer les sept morceaux sur scène.
Si on traduit Foreword4 en français, devons-nous comprendre que votre œuvre et la première d’une longue série ? Quels sont vos projets à long terme ?
Je reste prudent. Il y a bien une histoire autour de Krysaor qui a été pensée mais nous nous concentrons exclusivement sur les retours de Foreword pour le moment.
Que dirait le Arnaud Carnielli d’aujourd’hui à celui d’hier, s’apprêtant à enregistrer l’album ?
Je lui dirais qu’il va se passer des choses qui auraient été difficilement imaginables. Un rêve de gosse en train de se concrétiser. Voir notre CD en magasin, je ne pensais pas ça possible. Cela me semblait inaccessible. Donc je lui dirais : « Travaille bien ! Ne lâche pas l’affaire. C’est bien que tu t’impliques là-dedans, parce qu’il y aura de belles choses à voir. De belles émotions à ressentir d’ici quelques temps ». Et peut-être : « Bravo ! » (il rit).
Merci beaucoup, Arnaud Carnielli, d’avoir accordé une interview pour Long Live Metal. Avant de nous quitter, as-tu quelque chose à ajouter ou à nous faire part ?
Merci à tous ces médias qui prennent le temps, sur leur temps libre, de découvrir de nouveaux groupes. De donner de l’exposition, de chroniquer, et de s’intéresser à tous les nouveaux groupes. De les aider à être vus. J’étais très content de faire la connaissance de David. Très content de passer cette interview avec lui, de parler de ce projet qui me tient à cœur. Merci aux structures qui nous aident. Merci aux gens qui suivent ces structures, et qui prennent le temps aussi de lire ces articles de qualité, tous ces reports, toutes ces chroniques. Et qui découvrent d’autres groupes. Merci à toutes ces personnes du circuit, à tous niveaux confondus. Tout ce qui fait qu’on œuvre tous pour cette passion commune qu’est la musique métal. Ça fait chaud au cœur !
Propos recueillis par David Pawlak.
1 Sanctuaire Céleste, Abîmes De L’Oubli, Empereur Des Mers.
2 La porte.
3 Dante Alighieri est un poète italien né au XIIIème siècle, connu comme l’auteur de La Divine Comédie et le père de la langue italienne.
4 Préface.